Après une action remarquée au Ministère de l’agriculture, en particulier sur des missions d’évaluation de la gestion de l’eau, de la sécurité en montagne, etc. Henry OLLAGNON crée au début des années 1990 l’unité de formation et de recherche « Gestion du vivant et stratégies patrimoniales » à l’AgroParisTech (ancien Institut national agronomique de Paris-Grignon), qu’il dirige encore aujourd’hui et avec laquelle Sol et Civilisation entretient des relations privilégiées.
Professeur, il préside également l’Association patrimoniale internationale qui soutient l’Institut international de stratégies patrimoniales. Il soutient activement les travaux et réflexions de Sol et Civilisation.
Vincent PUPIN, Henry OLLAGNON | 2006
Dans cet article, les auteurs synthétisent les grandes lignes de la démarche patrimoniale. Centrée sur la gestion du vivant donc la gestion de la complexité, la démarche patrimoniale permet de faire évoluer le comportement d’un ensemble d’acteurs en interaction face à un problème. En illustrant la définition de la « gestion de la qualité du vivant » avec la gestion d’une rivière, les auteurs distinguent les limites des approches universalistes actuelles et propose d’engager une autre voie, celle de l’approche patrimoniale pour accompagner les acteurs vers une meilleure de la gestion du vivant.
La gestion du vivant : une stratégie d’avenir pour la société et l’agriculture
Henry OLLAGNON | 2005
Dans cet article, l’auteur recherche les conditions pour impliquer les agriculteurs et l’agriculture au cœur du projet de développement durable que recherche la société. En revenant sur les critères courants de développement durable, il propose d’éclairer une voie nouvelle fondée sur la prise en charge du vivant dans une approche de qualité totale. Comment les agriculteurs peuvent-ils se saisir du rôle stratégique qu’ils peuvent y jouer ?
Le projet socio-politique du développement durable
Henry OLLAGNON | 2001
Après un bref retour sur l’apparition de la notion de développement durable, symptôme de l’émergence de la complexité du vivant, l’auteur propose quatre leviers pour considérer la gestion du vivant en bonne santé : une exigence de qualité totale, des modalités de prise en charge revisitées, le besoin de piloter la qualité, la nécessité de sécuriser les acteurs dans la prise d’initiative. En conclusion, le développement durable est un choix politique de société.
Pour une approche stratégique du bien commun
Henry OLLAGNON | 1998
Dans cet article, l’auteur propose d’appréhender la prise en charge des biens communs, tels que la gestion du vivant, avec de nouvelles approches qui visent à organiser la négociation autour des attentes multiples des acteurs concernés.
La goutte d’eau, l’ours et le milieu rural
Henry OLLAGNON | 1996
Comment faire se rencontrer plusieurs représentations d’une même situation ? Comment faire que la recherche de liberté de l’homme et la qualité de la nature se renforcent ? Comment impliquer les hommes face de réalités en mouvement et en interaction ? Comment susciter le changement de comportement d’un ensemble d’acteurs ? Dans cet article, l’auteur retrace les principaux constats et questionnements qui l’ont conduit à formaliser l’approche patrimoniale.