Michel MOLLARD | 1998
Mots-clés : gestion du vivant | agriculture | patrimoine commun | projet de société
L’image de l’apprenti sorcier ne s’est probablement jamais appliquée avec autant de pertinence que vis-à-vis du comportement de la société occidentale à l’égard du monde vivant. Chaque jour, un événement nous rappelle que ce monde vivant est par définition soumis aux lois de la biologie qui régissent des systèmes fondamentalement complexes. En dehors même des problèmes éthiques (clonage, OGM, etc.), les questions de vache folle, de qualité des eaux, de sécurité en montagne liée à la dégradation et l’inexploitation des terrains, de sécurité nucléaire nous rappellent que l’homme ne peut impunément s’affranchir du complexe nature dont il fait partie intégrante. […]
Dans toutes les dimensions de son activité, l’homme est confronté à des problèmes de qualité du vivant que ce soit son alimentation, son cadre de vie, ses relations aux autres qui s’intègrent dans la problématique générale de la qualité des territoires en tant que simultanément supports de l’activité et milieu de vie des hommes.